CAP2A
Cercle amical des plongeurs autonomes de l'Agenais
Ce film de la marine nationale met l'accent sur les accidents de la plongée à travers les témoignages des différents acteurs de la sécurité subaquatique.
Enquête annuelle et statistiques des accidents de plongée
La pratique de la plongée ne s’improvise pas : sport de loisirs facile mais qui s’apprend, car nécessitant la connaissance de diverses techniques précises d'autant qu'il se pratique en environnement spécifique en raison du milieu lui même. Cette activité nécessite des apprentissages qui conduisent à des diplômes ; ceux-ci sont garants d’une pratique en sécurité.
Notons que ces règles régies par le Code du Sport s’appliquent dans les établissements d’APS (établissements d'activité physique et sportive que sont les clubs associatifs et les structures commerciales): elles ne concernent pas les plongeurs indépendants lorsque qu’ils pratiquent à titre totalement privé hors de tout établissement d’APS.
la FFESSM est la fédération délégataire de l’Etat pour la plongée (en scaphandre ou en apnée). La France est le pays qui légifère le plus en matière de plongée en comparaison de ce qui se fait sur le plan réglementaire dans les autres pays européens. Avec notamment une codification par niveau de pratiquant, ou d’encadrant.
Eu égard à son constant souci de prévention et de sécurité, la FFESSM est dans le périmètre du secourisme français, et elle est agréée par le Ministère de l’Intérieur, Sécurité Civile. Elle a mis en place des brevets de premiers secours spécifiques à l’activité : le RIFA plongée (Réaction et Intervention Face aux Accidents) ainsi que l’ANTEOR, (ANimer les Techniques d’Enseignement de l’Oxygénothérapie-Ranimation). Ces brevets sont imposés aux plongeurs autonomes dès le niveau 3, ainsi qu’aux encadrants. Enfin, dans sa démarche de formation, d’information et d’éducation en matière de sécurité, la FFESSM met en place divers colloques et conférences tout au long de l’année sur tous les sujets qui peuvent être liés à la plongée.
Des accidents se produisent malgré cette démarche visant à garantir la sécurité du pratiquant. Depuis 2000, la Commission Médicale et de Prévention Nationale réalise une enquête statistique de cette accidentologie.
Vous pouvez télécharger sur le site de la CMPN Commission Médicale et de Prévention Nationale les enquêtes annuelles et statistiques des accidents de plongée.
Lien pour accès http://medical.ffessm.fr/?page_id=43
Dans la rubrique "Documentation" du menu horizontal, cliquer sur Documentation, puis ouvrir l'onglet "Enquête Accidents de plongée", et vous pouvez télécharger l'année qui vous intéresse.
CONDUITE A TENIR EN CAS D’ACCIDENT DE PLONGÉE
1 - Recommandations :
- la définition de la gravité d’un accident de la plongée sous-marine autonome ne peut
se faire qu’après avis spécialisé.
- les accidents de décompression comme les barotraumatismes pulmonaires sont des
urgences médicales vraies qui doivent toujours bénéficier d’un délai de prise en charge
thérapeutique spécialisée le plus court possible et être orientées d’emblée du site de
l’accident vers le service spécialisé receveur le plus proche défini comme étant
l’ensemble = chambre hyperbare – équipe médicale et paramédicale entraînée.
Il ne faut pas pratiquer de recompression thérapeutique initiale par réimmersion.
2- 1 Conduite à tenir sur site :
• L’accidenté doit être encouragé à boire sauf dans trois circonstances :
- accidenté peu coopératif, voire inconscient, dont les réflexes oropharyngés sont
compromis (risque d’inhalation pulmonaire)
- nausées et/ou vomissements
- suspicion de lésion du tube digestif
L’eau plate est le meilleur liquide à raison d’1 litre en fractionnant les prises. A
défaut, le liquide administré s’il peut contenir du sel ne doit pas contenir trop de
sucre.
• Administrer de l’oxygène :
- en respiration spontanée via un masque facial avec réservoir alimenté par un
débit d’au moins 15 litres d’O2/mn pour l’adulte de manière à maintenir un
pourcentage d’O2 dans l’air inspiré le plus proche possible de 100% pendant toute
la durée de l’inspiration.
- en cas de détresse respiratoire ou circulatoire, de coma, l’administration d’oxygène doit
se faire avec l’assistance d’un système insufflateur
l’administration d’O2 à 100% doit être poursuivie jusqu’à la prise en charge spécialisée.
· Autres médicaments :
- l’accidenté doit être encouragé à absorber au maximum 500 mg d’Aspirine sauf dans les
trois circonstances déjà évoquées précédemment et sous réserve qu’il ne présente pas
d’allergie à ce médicament. L’application de cette recommandation reste du domaine
optionnel et concerne tous les accidents de décompression ainsi que les accidents par
barotraumatisme pulmonaire s’accompagnant de signes neurologiques.
Cette dose concerne aussi bien l’adulte que l’enfant de plus de 10 ans ; pour un enfant de 8 à 10 ans, la posologie sera réduite à 250 mg maximum.
- aucun autre médicament ne peut être recommandé.
2- 2 Alerter :
- en mer par l’intermédiaire d’un message à l’intention du CROSS par VHF canal 16
- à terre par téléphone en composant le 15
2- 3 Recueillir les informations : figurant sur la fiche d’évacuation imposée par le Code du
Sport qui doit impérativement accompagner l’accidenté jusqu’à la prise en charge en
milieu spécialisé.
3- Secondairement :
- déclarer l'accident à l'assureur de la FFESSM (cabinet LAFONT).
- renseigner la fiche de déclaration d'accidents survenant dans les établissements d'APS et
la transmettre à la Préfecture.
- informer le Président de Club
- faire parvenir à l’accidenté le « questionnaire étude accident » de la FFESSM
Cliquer ici pour télécharger la fiche Conduite à tenir en cas d’accident de plongée